Certains peuples mécréants sont cependant « privilégiés » vis-à-vis des autres, il s’agit des peuples du Livre, les juifs et les chrétiens. Ceux-ci, à la différence des autres mécréants, sont autorisés à vivre en terre musulmane sous réserve de payer cet impôt spécial, la djizya. Ils ne sont pas soumis aux autres impôts que doivent payer les musulmans donc dans les faits la soumission à l’impôt n’est pas en elle-même si critiquable. Il faut ajouter qu’ils sont aussi exclus des devoirs de défense militaire ce qui dans les faits protège les vies mais crée une nouvelle distance entre les communautés et leur donne une image de « parasites » qui profitent du pays sans prendre de risque pour en garantir la sécurité. Ce paiement d’impôt est la seule façon pour eux d’être « protégés » et « tolérés » en terre musulmane. Mais de qui sont-ils protégés si ce n’est des musulmans ? Faire payer quelqu’un pour lui accorder sa protection contre les risques qu’on peut lui faire subir est une notion comparable à la mafia qui fait payer un impôt aux commerçants de leurs quartier simplement pour qu’elle ne détruise pas leur commerce s’ils ne s’y plient pas. Dans les faits Allah crée le risque et le moyen financier de ne pas être soumis à ce risque, c’est un procédé digne d’Al Capone plutôt que d’un Dieu parfait.
En outre il faut ajouter que les dhimmis, ces mécréants qui sont autorisés à vivre en terre musulmane, n’ont pas pour seule prérogative de payer l’impôt, il faut, et c’est essentiel, qu’il le paient en s’humiliant ainsi que le précise Allah dans le coran : « Combattez ceux qui ne croient ni en Allah ni au Jour dernier, qui n'interdisent pas ce qu'Allah et Son messager ont interdit et qui ne professent pas la religion de la vérité, parmi ceux qui ont reçu le Livre, jusqu'à ce qu'ils versent la capitation par leurs propres mains, après s'être humiliés. » (9 : 29). Il est donc important d’insister sur le fait que même les chrétiens et les juifs qui sont autorisés à vivre en terre musulmane ne peuvent le faire qu’en se sentant et se montrant inférieur aux musulmans.
Je tiens à nouveau à préciser que ce dont je parle ici ne reflète pas la réalité des faits, fort heureusement les musulmans dans leur ensemble sont bien plus ouverts que leur dieu, mais les normes imposées par Allah et qui devrait, selon le dogme, réguler la vie sociale. Ce que je critique et trouve éthiquement infâme ne sont pas les sociétés musulmanes actuelles mais les règles divines édictée dans et à partir du coran.
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