La religion musulmane fait preuve, comme toutes les religions d’une mythologie ridicule et puérile, surtout au regard des connaissances actuelles. Aucun homme sur terre ne croit plus actuellement en l’existence de Pégase le cheval ailé ou du mythe du vol d’Icare qui s’est enfuit du labyrinthe de l’île de Minos en se utilisant des ailes factices collées mais que la chaleur du soleil a finalement détachées en faisant fondre la cire qui les collait. Tout un chacun s’accorde pour penser que ce n’est que pure mythologie. En revanche les croyants, confrontés à l’histoire de Mohammed qui s’est élevé dans le ciel sur le dos de Bouraq et a fait une pause à Jérusalem pour ensuite s’en aller rencontrer Allah et négocier avec lui le nombre de prières quotidiennes, tout en croisant quelques prophètes antiques sur sa route, se doivent d’accepter cette mythologie comme une réalité certaine. Une telle histoire venant de tout autre culte serait considérée comme ridicule et non crédible mais quand cela concerne leur propre croyance leur esprit critique disparaît. Ce voyage nocturne est évoqué dans le coran et narré en détails par Mohammed dans un hadith sahih :
§ « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-Aqsâ dont Nous avons béni l'alentour, afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » (17 : 1)
§ Narré `Abbas bin Malik : Malik bin Sasaa a dit que le Messager d'Allah (ﷺ) leur a décrit son voyage nocturne en disant : "Alors que j'étais allongé à Al-Hatim ou Al-Hijr, soudain quelqu'un est venu à moi et a ouvert mon corps d'ici à là." J'ai demandé à Al-Jarud qui était à mes côtés : "Que veut-il dire ?" Il répondit : "Cela signifie de sa gorge à son pubis", ou dit : "Du haut de la poitrine". Le Prophète (ﷺ) a ensuite dit : " Il a ensuite retiré mon cœur. Puis on m'apporta un plateau d'or contenant de la croyance et mon cœur fut lavé et rempli (de croyance) avant d'être remis à sa place initiale. Puis on m'apporta un animal blanc, plus petit qu'une mule et plus grand qu'un âne. (Sur ce, Al-Jarud demanda : "Était-ce le Buraq, ô Abou Hamza ?" Je (c'est-à-dire Anas) répondis par l'affirmative). Le Prophète (ﷺ) dit : " Le pas de l'animal (était si large qu'il) atteignait le point le plus éloigné à la portée de la vue de l'animal. J'étais porté dessus et Gabriel m'accompagna jusqu'à ce que nous atteignions le ciel le plus proche. Lorsqu'il demanda l'ouverture de la porte, on lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On lui demanda : "Qui t'accompagne ?" Gabriel répondit : "Muhammad". Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "Muhammad a-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit alors : "Il est le bienvenu. Quelle belle visite que la sienne ! La porte s'ouvrit, et lorsque je franchis le premier ciel, j'y vis Adam. Gabriel me dit : 'C'est ton père, Adam. C'est ton père, Adam, salue-le. Je le saluai et il me rendit la pareille. et il m'a rendu la salutation en disant : "Tu es le bienvenu, ô fils pieux et prophète pieux". Gabriel monta avec moi jusqu'à ce que nous atteignions le deuxième ciel. Gabriel demanda qu'on lui ouvre la porte. On lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On lui demanda : "Qui t'accompagne ?" Gabriel répondit : "Muhammad". Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit alors : "Il est le bienvenu. Quelle belle visite que la sienne ! La porte s'ouvrit. Lorsque j'ai franchi le deuxième ciel, j'y ai vu Yahya (c'est-à-dire Jean) et `Isa (c'est-à-dire Jésus) qui étaient cousins l'un de l'autre. Gabriel me dit : "Voici Jean et Jésus, saluez-les". Je les saluai et tous deux me rendirent ma salutation et me dirent : "Tu es le bienvenu, ô pieux frère et pieux prophète". Puis Gabriel monta avec moi au troisième ciel et demanda qu'on en ouvre la porte. On lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On demanda : "Qui t'accompagne ?" Gabriel répondit : "Muhammad". Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit alors : "Il est le bienvenu, quelle belle visite ! La porte s'ouvrit, et lorsque je franchis le troisième ciel, je vis Joseph. Gabriel me dit : "Voici Joseph, saluez-le". Je le saluai et il me rendit la salutation en disant : 'Tu es le bienvenu, ô pieux frère et pieux prophète'. Puis Gabriel est monté avec moi au troisième ciel et a demandé qu'on lui ouvre la porte. On lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On demanda : "Qui t'accompagne ?" Gabriel répondit : "Muhammad". Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit alors : "Il est le bienvenu, quelle belle visite ! La porte s'ouvrit, et lorsque je franchis le troisième ciel, je vis Joseph. Gabriel me dit : "Voici Joseph, saluez-le". Je le saluai et il me rendit la salutation en disant : 'Tu es le bienvenu, ô pieux frère et pieux prophète'. Gabriel monta alors avec moi au quatrième ciel et demanda qu'on en ouvre la porte. On lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On demanda : "Qui t'accompagne ? Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit alors : "Qu'il soit le bienvenu, quelle excellente visite que la sienne ! La porte s'ouvrit, et lorsque je franchis le quatrième ciel, je vis Idris. Gabriel me dit : "Voici Idris, saluez-le". Je le saluai et il me rendit la salutation en disant : "Tu es le bienvenu, ô pieux frère et pieux prophète". Gabriel monta avec moi au cinquième ciel et demanda qu'on lui ouvre la porte. On lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On lui demanda : "Qui t'accompagne ? Qui t'accompagne ? Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit alors : Il est le bienvenu, quelle belle visite ! Lorsque j'ai franchi le cinquième ciel, j'ai vu Harun (c'est-à-dire Aaron), Gabriel m'a dit : "C'est Aaron, salue-le". Voici Aaron ; salue-le. Je le saluai et il me rendit la salutation en disant : "Tu es le bienvenu, ô pieux frère et pieux prophète". Puis Gabriel monta avec moi au sixième ciel et demanda que l'on ouvre sa porte. On lui demanda : "Qui est-ce ? Qui est-ce ? Gabriel répondit : "Gabriel". On demanda : "Qui t'accompagne ?" Gabriel répondit : "Muhammad". Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. On dit : "Il est le bienvenu. Quelle belle visite que la sienne ! Lorsque j'ai franchi le sixième ciel, j'ai vu Moïse. Gabriel me dit : 'Voici Moïse ; salue-le. Je le saluai et il me rendit la salutation en disant : 'Tu es le bienvenu, ô pieux frère et pieux prophète'. Lorsque je le quittai (Moïse), il pleura. Quelqu'un lui demanda : "Qu'est-ce qui te fait pleurer ? Moïse répondit : "Je pleure parce qu'après moi a été envoyé (comme Prophète) un jeune homme dont les disciples entreront au Paradis en plus grand nombre que les miens". Gabriel monta alors avec moi au septième ciel et demanda qu'on en ouvre la porte. On lui demanda : "Qui est-ce ?" Gabriel répondit : "Gabriel". Gabriel répondit : "Gabriel". On lui demanda : "Qui t'accompagne ? Gabriel répondit : "Muhammad". On demanda : "A-t-il été appelé ?". Gabriel répondit par l'affirmative. Puis on dit : "Il est le bienvenu".Quelle belle visite que la sienne ! Je me rendis donc au septième ciel et j'y vis Abraham. Gabriel me dit : 'Voici ton père, salue-le'. Je le saluai, il me salua à son tour et me dit : 'Tu es le bienvenu, ô fils pieux et prophète pieux'. Puis on me fit monter à Sidrat-ul-Muntaha (c'est-à-dire l'arbre de Lote à l'extrême limite). Ses fruits étaient comme les jarres de Hajr (un endroit près de Médine) et ses feuilles étaient aussi grandes que les oreilles des éléphants. Gabriel dit : "C'est l'arbre Lote de l'extrême limite".) Et voici, il y a quatre rivières. Je demandai : "Quelles sont ces deux sortes de rivières, ô Gabriel ?" Il répondit : "Pour ce qui est de la rivière cachée, elle est visible. Il répondit : "Les fleuves cachés sont deux fleuves du Paradis et les fleuves visibles sont le Nil et l'Euphrate". On me montra alors Al-Bait-ul-Ma'mur (c'est-à-dire la Maison sacrée) et on m'apporta un récipient plein de vin, un autre plein de lait et un troisième plein de miel. Je pris le lait. Gabriel remarqua : "C'est la religion islamique que toi et tes disciples suivent". Puis on m'a ordonné de faire des prières : Elles étaient au nombre de cinquante par jour. A mon retour, je passai devant Moïse qui me demanda : "Que t'a-t-on ordonné de faire ?" Je répondis : "On m'a ordonné de faire cinquante prières par jour". Moïse dit : "Tes partisans ne peuvent supporter cinquante prières par jour, et par Allah, j'ai éprouvé des gens avant toi, et j'ai fait de mon mieux avec les Bani Israël (en vain). Retourne auprès de ton Seigneur et demande une réduction pour alléger le fardeau de tes disciples. J'y retournai donc et Allah réduisit pour moi dix prières. Je revins ensuite vers Moïse, mais il me répéta ce qu'il avait déjà dit. Je retournai donc auprès d'Allah et Il réduisit encore dix prières. Quand je revins à Moïse, il me dit la même chose, je retournai à Allah et Il m'ordonna d'accomplir dix prières par jour. Quand je suis revenu à Moïse, il m'a répété le même conseil, alors je suis retourné à Allah et il m'a ordonné d'observer cinq prières par jour. Lorsque je revins vers Moïse, il me dit : "Que t'a-t-on ordonné ?" Je répondis : "On m'a ordonné d'observer cinq prières par jour. Je répondis : "On m'a ordonné d'accomplir cinq prières par jour". Il me dit : " Tes partisans ne peuvent supporter cinq prières par jour ; j'ai l'expérience des gens qui t'ont précédé et j'ai fait de mon mieux avec les Bani Israël ; retourne donc auprès de ton Seigneur et demande qu'on allège le fardeau de tes partisans. J'ai dit : "J'ai tant demandé à mon Seigneur que j'en ai honte, mais je suis satisfait maintenant et je m'en remets à l'ordre d'Allah". Lorsque je suis parti, j'ai entendu une voix qui disait : "J'ai passé mon ordre et j'ai allégé le fardeau de mes adorateurs". (sahih Boukhari 3887)
Dans ce mythe on voit donc Mohammed voler à travers 7 cieux, rencontrer l’ange Gabriel et les prophètes et négocier avec Allah lui-même, comme un marchand de tapis, un réduction du nombre de prières (comme si Allah ne savait pas dans toute sa sagesse quel était le nombre de prières le plus adapté). , comme un marchand de tapis, un réduction du nombre de prières (comme si Allah ne savait pas dans toute sa sagesse quel était le nombre de prières le plus adapté). Ce récit a tous les attributs du mythe et d’ailleurs il est rapporté dans la tradition que tous ceux à qui Mohammed fait ce récit, en dehors d’Abou Bakr, sont extrêmement sceptiques. Une telle histoire a tous les attributs des mythologies antiques.
D’autres mythes du même acabit existent dans le coran, ainsi la sourate de la caverne (sourate 18) en est remplie :
§ L’histoire des dormeurs de la caverne qui étaient de bon croyants et qui se sont réfugiés dans une caverne avec leur chien et qu’Allah a endormi (ou tués car le texte parle de les ressusciter) avant de les réveiller (ou de leur rendre la vie) pour qu’ils se rendent compte qu’ils avaient passé 309 ans dans la caverne (au passage cette histoire fait bien pâle figure en terme de sagesse si on la compare au mythe de la caverne de Platon).
§ L’histoire de Dhou-l’Qarnayn qui atteint le levant et le couchant, c'est-à-dire l’endroit où le soleil le lève et celui où il se couche.
§ Dhou-l’Qarnayn encore qui construit une barrière de fer et de cuivre infranchissable entre deux montagnes pour empêcher les peuples de Yajouj et Majouj de déferler et de créer du désordre sur Terre. Il est à noter qu’Allah promet que cette muraille ne sera jamais franchie avant la fin du monde et alors ces peuples déferleront. Cette histoire est totalement ridicule pour énormément d’aspects : Construire une muraille de fer infranchissable entre deux montagnes à cette époque semble surréaliste mais c’est peut-être la chose la plus crédible dans ce récit car à côté d’autres questions se posent. La première est bien entendu de savoir où se trouve cette muraille infranchissable qui, selon Allah, est toujours présente de nos jours. La terre a été quadrillée et explorée sous toutes ses coutures et pourtant demeurent encore quelque part deux peuples coupés du reste du monde par une barrière, c’est complètement farfelu. La seconde question est en quoi une barrière entre deux montagnes peut retenir éternellement un peuple ? Car même en partant du principe qu’elle est réellement infranchissable il n’y a qu’à contourner les montagnes pour passer, or cela fait à minima 14 siècles que cette barrière existe, c’est plus de temps qu’il n’en faut pour faire le tour d’une montagne ou l’escalader ou même creuser un tunnel. Et si ces peuples ne sont pas capables d’escalader une simple montagne c’est que leur niveau d’avancement technologique est bien faible, en quoi seraient-ils une menace pour les autres peuples ? En définitive cette histoire est à la fois clairement mythologique et en plus très facilement réfutable car nous sommes censés pouvoir la vérifier encore de nos jours et ce n’est pas le cas.
Faut-il encore parler du bâton de Moïse transformé en serpent, des plaies d’Egypte, de l’ouverture de la mer rouge par Moïse, du déluge, du jardin d’Eden, du fait que Jésus parle dès le berceau, de la table servie miraculeusement descendue par Allah, de la transformation de la poterie en oiseau véritable, de la guérison des aveugles et des lépreux par Jésus, du fait qu’il ressuscite les morts,... ? Tous ces éléments sont mentionnés comme vrais dans le coran sans qu’aucune preuve n’en ai jamais été trouvée et sans que jamais non plus Allah n’ai consenti à nouveau à reproduire ce genre de miracles. Le monde d’alors était plein de magie et celui d’aujourd’hui ne l’est plus car Allah a fait cesser ses miracles, c’est une solution bien pratique pour justifier de leur inexistence actuelle. Dans le coran Allah se fait pourvoyeur de miracles par le passé, ce qui est invérifiable pour les gens de l’époque de la révélation, et se garde bien d’en faire de nouveaux pour les convaincre. Cette manière de faire est objectivement très malhonnête et la seule preuve que ces miracles ont existés est qu’ils ont été écrits, c’est une preuve bien légère pour de telles assertions.
Faut-il encore parler de la magie, du mauvais œil, des djinns, des anges, des diables, et de tout un monde invisible dont ne témoignent que ceux qui y croient alors que ceux qui n’y croient pas n’en sont pas affectés ? Tout comme se référer aux miracles du passé sans avoir à les prouver est pratique, il en va de même pour ce monde de l’impalpable, de l’invisible. Il était aisé de mettre, à l’époque moyenâgeuse où le coran a été révélé, sur ce monde invisible les raisons de bien des phénomènes qui échappaient à la compréhension des hommes du fait de leur manque de connaissances (les étoiles filantes par exemple, ou la propagation des maladies).
A ces mythes purement coraniques il faut en rajouter d’autres transmis par la bouche même de Mohammed, prophète inspiré par Allah, à travers des chaînes de témoins :
§ « Rapporté par Abu Huraira : Le Prophète dit : " Allah créa Adam et lui donna une taille de 60 coudées. Lorsqu'il l'a créé, il a lui dit : " Va saluer ce groupe d'anges et écoute leur réponse, car elle sera ta salutation et celle de tes proches (salutation de ta descendance). Adam dit donc aux anges : " As-Salamu Alaikum " (que la paix soit sur vous). Les anges dirent : "Assalamu Alaika wa Rahmatu-l-lahi" (c'est-à-dire que la paix et la miséricorde d'Allah soient sur vous). Les anges ajoutèrent donc à la salutation d'Adam l'expression : " Wa Rahmatu-l-lahi ". Toute personne qui entrera au Paradis ressemblera à Adam (en apparence et en silhouette). Depuis la création d'Adam, les hommes ont diminué de taille. » (sahih Bukhari 3326 et sahih Muslim 53 : 32)
Mohammed prétend donc qu’Adam faisait 30 mètres de haut et que depuis les hommes ont diminué de taille. Jusqu’à présent aucun squelette de géant n’a été retrouvé, que ce soit d’Adam ou de ses descendants les plus proches, mais peut-être a-t-on mal cherché, ce n’est pas de chance. En outre les études archéologiques prouvent le contraire de ce que prétend Mohammed, plus on remonte dans le temps plus les squelettes humains sont en moyenne petits en comparaison de notre taille actuelle (pour des raisons d’alimentation, de santé, de carences,…). Et il faut se garder de remonter trop loin car on arrive à des espèces d’hominidés qui existaient avant l’homme moderne, qui étaient plus petites et qui en plus s’apparentent, au fur et à mesure qu’on recule, de plus en plus aux ancêtres en commun qu’on peut avoir avec les grands singes. Il faut rajouter que ces primates hominidés ont des ancêtres primates non hominidés qui ont eux-mêmes des ancêtres non primates qui ont eux-mêmes des ancêtres non-mammifères et ainsi de suite. Nous sommes là bien loin d’un premier homme identique à nous et faisant 30 mètres de haut. Bien entendu nombre de croyants ne considèrent pas la théorie de l’évolution comme véridique mais il convient de rappeler que, à la différence du mythe de la création de l’homme, elle a été prouvée à des milliers voire des millions de reprises et n’a jamais été invalidée par une quelconque contre preuve crédible, alors que la parole d’Allah à ce sujet elle n’a pour force que le fait qu’elle existe mais n’a jamais pu apporter l’ombre d’un début de preuve.
§ « Abu Huraira rapporte : Le Messager d'Allah a dit : « Ni le Messie (Ad-Dajjal) ni la peste n'entreront à Médine. » (sahih Boukhari 5731)
Plusieurs pandémies et pestes ont frappé Médine, par exemple la troisième pandémie de peste de 1898. Le mythe d’une ville miraculeusement protégée est donc faux.
§ « Narrations d'Abu Huraira : Le Prophète a dit : " Lorsque vous entendez le chant des coqs, demandez la bénédiction d'Allah car (leur chant indique) qu'ils ont vu un ange. Et lorsque vous entendez le braiment des ânes, cherchez refuge auprès d'Allah contre le diable car (leurs braiments indiquent) qu'ils ont vu un diable". » (sahih Boukari 3303 et sahih Muslim 48 : 112)
Nous avons ici des bons exemples de croyances farfelues basées sur une mythologie liée au monde invisible. Le chant du coq a été étudié et les zoologues qui s’en sont chargés en sont arrivés à la conclusion que le coq chante pour attirer les femelles ou pour marquer son autorité. Quant au braiement de l’âne il est également dû à des comportements explicables. Aucun rapport donc avec les anges et les diables.
§ « Narrateur : Ash-Shifa', fille d'Abdullah : L'apôtre d'Allah est entré alors que j'étais avec Hafsah, et il m'a dit : " Pourquoi n'apprends-tu pas à celle-ci le sort contre les éruptions cutanées comme tu lui as appris à écrire ? » (sunan Abu Dawud 3887)
La magie marcherait et pourrait par exemple guérir l’acné, ce serait beau mais c’est faux sinon des millions d’adolescents auraient la peau lisse et parleraient comme Harry Potter.
En somme, comme pour tout dogme basé sur des mythes ceux-ci ne résistent pas à l’examen de la réalité et de l’esprit critique. Les histoires d’Allah dans le coran ne valent pas mieux en termes de véridicité que les mythologies égyptiennes, grecques, scandinaves, japonaises, peuls, mayas ou que les légendes des chevaliers de la table ronde, du croquemitaine, des dragons, du père Noël ou du Yéti.
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