Allah, à travers le coran, autorise le mariage et la consommation du mariage des filles impubères à l’âge de la jeune enfance. En effet le mariage en tant que tel est justifié dans la sourate at-talaq dans laquelle Allah explique quelles sont les règles de la répudiation. Il y précise ceci en parlant de la période de viduité, c'est-à-dire la période d’attente avant qu’une femme répudiée ne soit considérée comme en capacité de se remarier : «Si vous avez des doutes à propos (de la période d'attente) de vos femmes qui n'espèrent plus avoir de règles, leur délai est de trois mois. De même pour celles qui n'ont pas encore de règles. Et quant à celles qui sont enceintes, leur période d'attente se terminera à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. » (65 : 4). Ici les femmes dont il est question en parlant de celles qui n’ont pas encore leurs règles incluent de fait les petites filles prépubères. Certains arguent du fait qu’il s’agit uniquement des femmes qui ont des règles tardives mais de fait si l’on prend en compte la catégorie des femmes qui n’ont pas encore de règles les femmes ayant des règles tardives sont une minorité et la majorité écrasante de celles n’ayant pas leurs règles est bien le groupe des fillettes prépubères. C’est d’ailleurs ce que confirment de multiples hadiths sahih ainsi que les règles islamiques tirées des exégèses pour former la charia.
Quand bien même il n’y aurait que la parole coranique, elle est en elle-même suffisamment englobante pour autoriser le mariage des petites filles. Les petites filles peuvent donc bien être mariées selon les mots mêmes d’Allah. Mais il pourrait être argué que, autre temps autres mœurs, il était courant et normal de marier les enfants à l’époque mais que le mariage n’était pas consommé avant un certain âge. À cette idée s’oppose ce second verset affirmant « O vous qui croyez! Quand vous vous mariez avec des croyantes et qu'ensuite vous divorcez d'avec elles avant de les avoir touchées, vous ne pouvez leur imposer un délai d'attente. Donnez-leur jouissance [d'un bien] et libérez-les [par un divorce] sans préjudice. » (33 : 49). Cela exprime clairement le fait que si le mariage n’a pas été consommé sexuellement il n’y a pas lieu d’imposer un délai d’attente avant le remariage, ce qui par conséquent prouve que si le délai d’attente est imposé à « celles qui n’ont pas encore leurs règles » après un divorce (soit les petites filles prépubères) c’est bien que le mariage a été consommé sexuellement. Allah permet donc le mariage mais aussi la consommation sexuel de celui-ci entre un homme adulte et une petite fille prépubère.
Et nul n’est question ici de morale ou de révisionnisme historique pour critiquer cela, juste de connaissance. En effet à l’époque ce genre de chose était peut-être socialement accepté et normal (quoi que plusieurs sociétés antiques criminalisaient déjà les relations sexuelles avec les enfants) mais il s’agit ici non pas d’une règle humaine mais d’une règle divine, et Dieu ne peut ignorer que la sexualité avec les enfants est quelque chose de mauvais. Pas uniquement au sens moral, qui est totalement relatif par ailleurs, mais au niveau de la santé physique et psychologique de l’enfant, ce qui est prouvé depuis des années. Une relation sexuelle entre un adulte et un enfant peut avoir pour conséquences des déplacements d’organes ou des hémorragies internes pouvant aller jusqu’à entraîner la mort dans les pires des cas et, si ce n’est pas la mort, bien souvent des traumatismes physiques ayant pour conséquences des troubles du système reproductif (endométriose, kystes, stérilité…), des douleurs chroniques, des infections, des dysfonctionnements thyroïdiens, des maladies auto-immunes (sclérose en plaque, maladie de Crohn, polyarthrite,…), de la fibromyalgie, des papillomavirus,… . À ces troubles physiques il faut ajouter les traumatismes psychologiques (qui, quoi qu’on en pense, existaient également à l’époque de la révélation du coran, et qui de toute façon existent aujourd’hui et la parole divine est intemporelle) qui peuvent affecter à vie les victimes et leur santé mentale et physiologique. Pour plus de clarté je vais recopier un texte pris sur le site de la fondation pour l’enfance à propos des conséquences des actes sexuels sur un enfant mineur (https://www.fondation-enfance.org/wp-content/uploads/2016/10/memoire-traumatique-victimologie_impact_violences_sexuelles.pdf) :
« Les états dépressifs sont très fréquents chez les victimes de violences sexuelles subies dans l’enfance. Elles représentent une population à risque de suicide, le risque de tentatives de suicide à répétition étant huit fois plus élevé chez elles que dans la population générale. Les troubles des conduites alimentaires sont sur-représentés chez ces victimes, et les conduites addictives également plus courantes chez elles que dans la population générale. Les violences subies au cours de l'enfance multiplient par quatre le risque de survenue d'un trouble de la personnalité au début de l'âge adulte. Les violences sexuelles sont fréquemment associées à un risque de personnalité borderline et les diagnostics de trouble limite de la personnalité sont d'autant plus fréquents que les violences sexuelles surviennent tôt dans l’enfance. Les troubles psychotraumatiques sont également un facteur de risque de décompensation psychologique et neurologique, de démences et de troubles du comportement chez les personnes âgées ayant un passé de violences sexuelles. Les violences sexuelles ont donc d’importantes répercussions sur la santé des victimes, en particulier lorsque ces violences ont eu lieu lorsque la victime était mineure. Une étude a montré en 2010 qu’avoir subi des violences dans l’enfance était l’un des déterminants principaux de l’état de santé même cinquante ans après, c’est un facteur de risque de présenter de nombreuses pathologies psychiatriques, cardio-vasculaires, pulmonaires, endocriniennes, auto-immunes et neurologiques, ainsi que des douleurs chroniques et des troubles du sommeil. L’impact sur la santé n’est donc pas seulement psychologique, et ces violences, du fait des troubles psychotraumatiques qu’elles engendrent, peuvent causer des atteintes des circuits neurologiques et des perturbations endocriniennes des réponses au stress. Ces atteintes cérébrales sont visibles par IRM, avec une diminution de l’activité et du volume de certaines structures et une hyperactivité pour d’autres, ainsi qu’une altération du fonctionnement des circuits de la mémoire et des réponses émotionnelles. Récemment, une modification anatomique de certaines aires corticales du cerveau a également été mise en évidence chez des victimes de violences sexuelles dans l’enfance ainsi que des altérations épigénétiques avec la modification du gène NR3C1, impliqué dans le contrôle des réponses au stress et de la sécrétion des hormones de stress (adrénaline, cortisol), ces altérations peuvent être transmises à la génération suivante. »
Allah, qui est omniscient, pouvait-il ignorer tous ces éléments en autorisant le mariage des petites filles, ou en étant assez ambigu dans son texte pour que ce mariage puisse être considéré comme concevable (ce qui revient au même au final) ? Si ce n’est pas le cas c’est donc qu’Allah n’est pas omniscient, et qu’au final le texte coranique n’est qu’écrits humains datant des débuts du moyen-âge en Arabie. Si c’est le cas c’est qu’Allah n’est pas bon car il inflige des douleurs extrêmes à des êtres encore innocents de tout. Dans l’islam quoi qu’il en soit il n’y a donc pas de règle limitant l’âge du mariage des enfants, non plus que de nécessité d’obtenir leur accord au mariage d’ailleurs, le silence suffit.
Cette règle coranique est appuyée par nombre de hadiths sahih concernant le mariage même du prophète avec Aïcha et aussi les mariages de certains de ses compagnons avec des petites filles :
§ « Le père de Hisham a rapporté : Khadija est décédée trois ans avant le départ du Prophète pour Médine. Il y resta environ deux ans, puis il épousa 'Aisha alors qu'elle était une fille de six ans, et il consomma ce mariage quand elle avait neuf ans. » (sahih Bukhari 3896)
§ « 'Aisha rapporte : que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans, puis elle est restée avec lui pendant neuf ans. » (sahih Bukhari 5133)
§ « Aïcha rapporte : que le Prophète l'a épousée quand elle avait six ans et qu'il a consommé son mariage quand elle avait neuf ans. Hisham a dit : J'ai été informé que `Aisha est restée avec le Prophète pendant neuf ans. » (sahih Bukhari 5134)
§ « Urwa a rapporté : Le Prophète (ﷺ) a rédigé le (contrat de mariage) avec `Aïcha alors qu'elle avait six ans et a consommé son mariage avec elle alors qu'elle avait neuf ans et elle est restée avec lui pendant neuf ans. » (sahih Bukhari 5158)
§ « 'Aïcha raconte : Je jouais avec les poupées en présence du Prophète, et mes amies jouaient aussi avec moi. Lorsque l'Apôtre d'Allah entrait (dans ma demeure), ils se cachaient, mais le Prophète les appelait pour qu'ils se joignent à moi et jouent avec moi. (Il est interdit de jouer avec des poupées et des images similaires, mais cela était autorisé pour 'Aisha à cette époque, car elle était une petite fille qui n'avait pas encore atteint l'âge de la puberté.) » (sahih Bukhari 6130)
§ « Urwa bin Al-Musayyab, Alqama bin Waqqas et Ubaidullah bin Abdullah ont rapporté : À propos de l'histoire de 'Aisha et leurs récits étaient similaires, se confirmant mutuellement, lorsque les menteurs ont dit ce qu'ils avaient inventé à propos de 'Aisha et que l'inspiration divine a été retardée, l'apôtre d'Allah a envoyé chercher 'Ali et Usama pour les consulter en cas de divorce de sa femme (c'est-à-dire 'Aisha). Oussama dit : « Gardez votre femme, car nous ne savons d'elle que du bien. » Buraira a déclaré: "Je ne peux lui reprocher aucun défaut, sauf qu'elle est encore une jeune fille qui dort, négligeant la pâte de sa famille que les chèvres domestiques viennent manger (c'est-à-dire qu'elle était trop simple d'esprit pour tromper son mari)." L'Apôtre d'Allah a dit : « Qui peut m'aider à me venger de l'homme qui m'a fait du mal en diffamant la réputation de ma famille ? Par Allah, je ne connais rien d'autre de ma famille que du bien, et ils ont mentionné (c'est-à-dire accusé) un homme dont je ne connaissais que le bien. » (Sahih Bukhari 2637)
§ Aïcha a rapporté : . . . Cette nuit-là, j'ai continué à pleurer et je n'ai pu dormir que le matin. Dans la matinée, l'apôtre d'Allah a appelé Ali bin Abu Talib et Usama bin Zaid lorsqu'il a vu l'inspiration divine retardée, pour les consulter au sujet du divorce de sa femme (c'est-à-dire 'Aisha). Usama bin Zaid a dit ce qu'il savait de la bonne réputation de ses épouses et a ajouté : « Ô Apôtre d'Allah ! Gardez votre femme, car, par Allah, nous ne savons d'elle que du bien. 'Ali bin Abu Talib a dit : 'Ô Apôtre d'Allah ! Allah ne vous a imposé aucune restriction, et il y a beaucoup de femmes autres qu'elle, mais vous pouvez demander à la servante qui vous dira la vérité. Sur ce, l'apôtre d'Allah appela Buraira et dit : « Ô Buraira. Avez-vous déjà vu quelque chose qui ait éveillé vos soupçons à son sujet ? Buraira dit : « Non, par Allah qui t'a envoyé avec la Vérité, je n'ai jamais rien vu de défectueux en elle, sauf qu'elle est une fille immature, qui dort parfois et laisse la pâte aux chèvres pour la manger. . . .
J'étais une jeune fille et je n'avais pas beaucoup de connaissances sur le Coran. J'ai dit. «Je sais, par Allah, que vous avez écouté ce que les gens disent et que cela a été implanté dans votre esprit et que vous l'avez pris comme une vérité. Maintenant, si je vous disais que je suis innocente et qu'Allah sait que je suis innocente, vous ne me croiriez pas et si je vous avouais faussement que je suis coupable, et Allah sait que je suis innocente, vous me croiriez. » (sahih Bukhari 2661)
§ « Rapporté par ‘Aïcha : Le Prophète me protégeait avec son Rida' (vêtement couvrant la partie supérieure du corps) pendant que je regardais les Ethiopiens qui jouaient dans la cour de la mosquée. (J'ai continué à regarder) jusqu'à ce que je sois satisfaite. Vous pouvez donc déduire de cet événement comment doit être traitée à cet égard une petite fille (qui n’a pas atteint l’âge de la puberté) avide de plaisir. » (sahih Bukhari 5236)
§ « Rapporté par 'Aisha : (l'épouse du Prophète) Je ne me suis jamais souvenu que mes parents croyaient en une religion autre que la vraie religion (c'est-à-dire l'Islam), et (je ne me souviens pas) un seul jour s'est écoulé sans que nous recevions la visite de l'Apôtre d'Allah en le matin et le soir. » (sahih Bukhari 476)
§ « Aisha rapporte : Le Prophète m'a fiancée quand j'étais une fille de six (ans). Nous sommes allés à Médine et sommes restés chez Bani-al-Harith bin Khazraj. Puis je suis tombé malade et mes cheveux sont tombés. Plus tard, mes cheveux ont (encore) poussé et ma mère, Um Ruman, est venue me voir pendant que je jouais sur une balançoire avec certaines de mes amies. Elle m'a appelé et je suis allé vers elle, ne sachant pas ce qu'elle voulait me faire. Elle m'a attrapé par la main et m'a fait rester devant la porte de la maison. J'étais alors essoufflé, et quand ma respiration s'est rétablie, elle a pris de l'eau et m'a frotté le visage et la tête avec. Puis elle m'a emmené dans la maison. Là, dans la maison, j'ai vu des femmes Ansari qui m'ont dit : « Meilleurs vœux, bénédiction d'Allah et bonne chance. Puis elle me leur a confié et ils m'ont préparé (au mariage). De façon inattendue, l'Apôtre d'Allah est venu vers moi dans la matinée et ma mère m'a remise entre ses mains. À cette époque, j'étais une fillette de neuf ans. » (sahih Bukhari 3894)
§ « A'isha a rapporté : Le Messager d'Allah m'a épousée quand j'avais six ans et j'ai été admis dans sa maison à l'âge de neuf ans. Elle a ajouté : Nous sommes allés à Médine et j'ai eu une crise de fièvre pendant un mois et mes cheveux étaient descendus jusqu'aux lobes des oreilles. Umm Ruman (ma mère) est venue vers moi et j'étais à ce moment-là sur une balançoire avec mes camarades de jeu. Elle m'a appelé fort et je suis allé vers elle et je ne savais pas ce qu'elle voulait de moi. Elle m'a pris la main et m'a emmené jusqu'à la porte, et je disais : Ha, ha (comme si j'avais le souffle coupé), jusqu'à ce que l'agitation de mon cœur soit passée. Elle m'a emmené dans une maison où étaient rassemblées les femmes des Ansar. Ils m'ont tous béni et m'ont souhaité bonne chance et m'ont dit : Puissiez-vous avoir part au bien. Elle (ma mère) me leur a confié. Ils m'ont lavé la tête et m'ont embelli et rien ne m'a fait peur. Le Messager d'Allah est venu là-bas le matin et je lui ai été confiée. » (sahih Muslim 16 : 81)
§ « 'A'isha a rapporté : L'Apôtre d'Allah m'a épousée quand j'avais six ans et j'ai été admise dans sa maison quand j'avais neuf ans. » (sahih Muslim 16 : 82)
§ « 'A'isha rapporte que l'apôtre d'Allah l'a épousée quand elle avait sept ans, et qu’elle a été emmenée chez lui comme épouse quand elle avait neuf ans, et ses poupées ont été avec elle; et quand il (le Saint Prophète) mourut, elle avait dix-huit ans. » (sahih Muslim 16 : 83)
§ « A'isha a rapporté qu'elle avait l'habitude de jouer avec des poupées en présence du Messager d'Allah et que lorsque ses camarades de jeu venaient vers elle, ils quittaient (la maison) parce qu'ils se sentaient timides devant le Messager d'Allah, alors que le Messager d'Allah les lui a envoyées. » (sahih Muslim 44 : 117)
§ Saïd b. Musayyib, 'Urwa b. Zoubair, 'Alqama b. Waqqas et 'Ubaidullah b. Abdallah b. 'Utba b. Mas'ud - tous ont rapporté l'histoire de la fausse allégation contre 'A'isha, l'épouse de l'Apôtre d'Allah. Ainsi, le Messager d'Allah a appelé Barira et lui a dit : Barira, as-tu vu quelque chose dans 'A'isha qui puisse susciter un doute à son sujet ? Barira dit : Par Celui qui t'a envoyé avec la vérité, je n'ai rien vu de répréhensible en elle, mais seulement le fait qu'elle est une jeune fille et qu'elle s'endort en pétrissant la farine et que l'agneau la mange. Lorsque le Messager d'Allah parlait, mes larmes se sont taries et pas même une seule goutte de larme n'a été perçue par moi (qui coulait de mes yeux). J'ai dit à mon père : Tu réponds au Messager d'Allah en ma faveur. Il dit : Par Allah, je ne sais pas ce que je devrais dire au Messager d'Allah (que la paix soit sur lui). J'ai alors dit à ma mère : Réponds en ma faveur au Messager d'Allah (que la paix soit sur lui), mais elle a dit : Par Allah, je ne sais pas ce que je dois dire au Messager d'Allah (que la paix soit sur lui). J'étais une petite fille à cette époque et je n'avais pas beaucoup lu le Coran (mais j'ai dit) : Par Allah, je vois que tu as entendu parler de cela et que cela s'est installé dans ton esprit et que tu l'as tenu pour vrai. être vrai, donc si je vous dis que je suis tout à fait innocente, et qu'Allah sait que je suis innocente, vous ne me croirez jamais vrai, et si j'avoue (la prétendue) faute devant vous, alors qu'Allah sait que je suis complètement innocente (et je n'ai pas commis ce péché du tout), dans ce cas, tu me prendras pour vraie et, par Allah, je ne trouve donc aucune autre alternative pour moi et pour toi que celle que le père de Yousuf a dit : (Mon cours est) une patience avenante. » (sahih Muslim 50 : 65)
Il existe encore bien des sources de la tradition corroborant ce mariage et cette consommation sexuelle d’Aïcha par le prophète à un âge aussi tendre, je me suis uniquement focalisé à retranscrire celles de Bukhari et Muslim car ce sont les sources les plus unanimement considérées comme véridiques dans l’islam sunnite. On peut en citer dans les hadiths de la sunan d’Abu Dawud, d’An-Nassa’i, ou encore d’Ibn Majah. En outre les récits de Tabari, d’Ibn Ishak, d’Ibn Khatir et d’ibn Qayyim confirment également cette version. Absolument aucune source islamique n’affirme qu’Aïcha s’est mariée à un âge différent que celui attesté dans les hadiths précédents. Par honnêteté intellectuelle il convient de préciser qu’une source laisserait entendre qu’Aïcha était plus âgée que cela au moment de son mariage en mettant son âge en rapport avec celui de sa grande sœur Asma. Cette dernière est décrite comme étant âgée de dix ans de plus qu’elle et qu’elle serait morte à cent ans, cela permettrait de reculer la date de naissance d’Aïcha d’une dizaine d’année. Mais ce hadith est le seul à attester de cela et en plus il est considéré comme faible car ayant une chaîne de transmission peu fiable et il y a unanimité des oulemas à ne pas prendre en compte comme valables les récits qu’il rapporte. D’autres hadiths plus fiables donnent une plus grande différence d’âge entre les deux, ce qui correspond à l’âge de mariage avancé dans les autres hadiths.
Cet état de fait est confirmé par les récits indiquant que des compagnons du prophète se sont, même de son vivant, mariés avec des filles prépubères. Cela confirme là encore que la pratique était tout à fait tolérée et acceptable dans la société musulmane dès l’époque primordiale. Ainsi il est attesté que Omar Ibn Khattab épousa Oum Kelthoum, la fille d’Ali Ibn Abu Talib, alors qu’elle n’était pas encore pubère. De même pour Zubaïr qui aurait donné sa fille encore jeune en mariage à l’époque même du prophète. L’imam Al Chafi’i confirme dans son livre Al-Oum que, basé sur de nombreux hadiths, plusieurs compagnons du prophète ont épousé des fillettes prépubères.
Il n’est pas question ici d’accuser Mohamed, en tant qu’homme, de pédophilie, ce serait anachronique état donné qu’à l’époque les mœurs n’étaient pas les mêmes et que les connaissances médicales ne permettaient pas de comprendre le mal qu’il y avait à ce type de relation. Par contre en tant que prophète de Dieu il n’aurait pu réaliser ceci sans que Dieu, qui est bon et juste, ne le lui interdise car si l’homme ne savait pas Allah ne peut avoir la même excuse, ses connaissances étant supposées sans limites. Pourtant c’est bien ce que mettent en avant les textes musulmans, le prophète a épousé et consommé le mariage avec une petite fille de neuf ans. Ce ne serait pas un problème actuel si cela n’avait pas d’impact mais malheureusement les textes coraniques sont intemporels et l’exemple du prophète est à suivre, ce qui veut dire que l’islam autorise le mariage des petites filles avec des adultes même à l’heure actuelle.
Il n’y a donc pas d’âge minimum pour le mariage et sa consommation en islam, dans les faits les règles religieuses établissent que le seul obstacle est la capacité à supporter la pénétration. Au-delà de l’aspect abject d’envisager cela chez des petites filles, la question se pose encore de savoir comment cette capacité peut être établie. Comment peut-on savoir si une fille supportera la pénétration à moins d’essayer de la pénétrer ? En outre cette capacité, toute relative et inapplicable qu’elle est, prend uniquement en compte l’aspect physique immédiat de la pénétration et pas ses conséquences à moyen/long terme ni la « capacité » psychologique à endurer cela.
À cela il faut ajouter que le mariage
des jeunes filles vierges n’est pas soumise à leur accord mais à uniquement à
leur « non refus » tel que cela est exprimé dans le hadith sahih
suivant : « D'après Abou Houreira le Prophète
a dit: « On ne marie pas la femme qui a déjà connu le mariage sans lui demander
son ordre et on ne marie pas la femme vierge sans lui avoir demandé la
permission ».
Ils ont dit: Ô Messager d'Allah! Comment est sa permission ?
Le Prophète a dit: « Le fait qu'elle se taise » (sahih Boukhari
5136 et sahih Muslim 1419). Ainsi on
demande à une fillette âgée uniquement de quelques années, qui ne comprend même
pas vraiment ce qu’est le mariage, de contredire son père dans une société très
patriarcale en lui opposant un refus clairement exprimé. Si elle ne répond rien
soit parce qu’elle a peur, soit parce qu’elle n’a pas compris, soit parce
qu’elle a honte, soit pour toute autre raison, son silence sera pris comme un
accord et elle sera mariée.
On se retrouve donc dans une situation ou une fillette immature et prépubère est mariée sans son consentement à un homme qui, quand il veut, peut la juger apte à subir une relation sexuelle et la pénétrer. En d’autres mots Allah et l’Islam légitiment le viol des fillettes sous couvert de mariage. La question de l’âge, du manque de consentement, et encore moins de consentement éclairé, des conséquences physiques et psychologiques et de la privation de liberté de choix montrent bien que même si Allah était un dieu il ne pourrait être un dieu bon étant donné qu’il autorise de telles exactions. Entre l’innocence des enfants et les tourments de l’enfer il vaut donc mieux être meilleur qu’Allah et endurer ses tourments plutôt que devenir un monstre acceptant de telles infamies.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire