En revanche ce qui peut avoir une influence sur ces choses est la croyance en un Dieu révélé, croyance sur laquelle je n’ai absolument aucun doute, un tel Dieu n’existe pas. Sur la notion de Dieu créateur au-delà de toute perception je peux douter (même si le doute est faible) mais en ce qui concerne un Dieu révélé, qui s’immisce dans les affaires humaines le doute n’est plus permis car en se révélant à nous Dieu se révèle faillible et sujet à l’erreur. A moins d’un Dieu imparfait, menteur, prenant parti, trompeur et dissimulateur (ce qui était le cas des dieux grecs par exemple) je ne vois pas comment il est possible de faire coïncider l’idée de perfection divine avec les textes des différentes religions révélées.
Pour aborder ce sujet je vais me focaliser sur les révélations de la tradition abrahamique (ancien testament, nouveau testament et coran), mais l’ensemble des textes de l’ensemble des milliers d’autres religions existant sur terre peut être soumis peu ou prou au même type de réfutation car, au-delà des différences dans les croyances, les mécanismes sous-jacents à la croyance en un dieu sont globalement les mêmes. C’est pourquoi, dans la partie ci-dessous, ce ne sera pas le contenu des textes qui sera critiqué mais bel et bien la manière dont la notion même de révélation divine telle qu’elle existe est incompatible avec la véracité de l’existence de Dieu.
Dans l’islam, la révélation divine est perçue comme un acte parfait de Dieu, qui ne peut être faillible ou trompeur. Allah est décrit comme la Vérité et l’Omniscient, et Ses révélations, y compris le Coran, sont exemptes d’erreurs. L’idée que la révélation implique une imperfection de Dieu repose sur une incompréhension de Sa nature telle qu’elle est définie dans l’islam. La révélation divine, loin d’être incompatible avec la perfection de Dieu, en est l’expression même.
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