La conséquence logique de cette dernière réflexion est donc que soit Dieu n’existe pas soit, en tant que créateur du mal alors qu’il aurait pu ne pas le faire, il est lui-même mauvais et n’a pas à être adoré. Etant donné les autres réflexions que j’ai pu mener préalablement dans ce texte j’en arrive à la conclusion que Dieu n’existe pas, ce qui est finalement un soulagement face à la seule autre alternative possible qui est celle d’un Dieu mauvais et des tourments promis à ceux qui ne lui obéissent pas.
Cette conclusion pourrait clore ma réflexion néanmoins il me semble primordial de pousser plus loin pour comprendre en quoi la révélation islamique spécifiquement (mais bien d’autres parmi les religions existant sur terre le sont aussi) est nocive et problématique. Il n’est pas impossible de supposer qu’une révélation divine, même issue d’un Dieu mauvais car créateur du mal, ne soit pas nuisible à l’existence des gens qui suivent son dogme et à celle des gens qui les côtoient, que le seul mal soit le produit même de l’existence de Dieu. Mais je compte démontrer que dans la révélation coranique ce n’est pas le cas et qu’elle contient des textes qui sont intrinsèquement néfastes. En outre j’aborderai également des éléments strictement liés aux considérations religieuses, à la véracité des informations ou à la logique pour démontrer en définitive la fausseté de cette croyance et de ces textes.
Votre conclusion selon laquelle Dieu n’existe pas, ou qu’Il est mauvais s’Il existe, repose sur une interprétation limitée de la théologie islamique. Le mal dans l’Islam n’est pas une preuve de la malveillance divine, mais une conséquence du libre arbitre, qui est essentiel pour que les choix moraux humains aient un sens. Sans la possibilité de choisir le mal, le libre arbitre serait vide de sens, et la moralité humaine n’aurait aucune valeur réelle.
RépondreSupprimerDieu, dans Sa sagesse, a créé un monde où le mal existe pour permettre aux humains de démontrer leur foi et leur capacité à choisir le bien. La souffrance et le mal dans ce monde sont temporaires, et la justice divine s’accomplit pleinement dans l’au-delà, où chaque souffrance subie est récompensée de manière proportionnée.
L’idée que Dieu serait mauvais parce qu’il permet le mal repose sur une projection humaine de notions de justice et de bonté. Dans l’Islam, Dieu est à la fois Juste et Miséricordieux, et le mal est une épreuve nécessaire dans un plan divin qui vise à élever l’humanité spirituellement. Plutôt que de conclure que Dieu est mauvais ou inexistant, il serait plus approprié de voir le mal comme une condition nécessaire pour le libre arbitre et la justice véritable.