Au-delà de la question de la cause première la croyance en Dieu donne aux croyants un certain réconfort en répondant à la question du pourquoi. L’être humain est ainsi fait qu’il a tendance à chercher un sens aux choses. Une existence qui soit uniquement le fruit d’une succession quasi ininterrompue de causes et de conséquences apparemment hasardeuses depuis des milliards d’années peut sembler trop insensée pour beaucoup. La croyance en Dieu permet alors de se conforter dans le fait que l’existence est le fruit d’un projet, d’un plan, que l’on n’est pas juste un éphémère être vivant apparu sans but et amené à disparaître sans plus d’importance. On n’est alors plus une aberration statistique perdue dans l’absurdité d’une réalité fondamentalement improbable et incompréhensible en son essence. A la froideur strictement matérialiste s’oppose la chaleur réconfortante de la spiritualité (je tiens toutefois à rappeler que la croyance en Dieu n’est pas nécessaire à la spiritualité, et que la spiritualité n’est pas nécessaire à une vie heureuse et équilibrée).
La croyance en Dieu apporte effectivement un réconfort face aux mystères de l’existence, mais dans l’islam, elle ne se limite pas à une solution de facilité. Elle offre un cadre pour comprendre le monde et notre place dans celui-ci, tout en engageant le croyant à réfléchir activement sur sa vie et à agir avec un but plus profond. Cette spiritualité, loin d’être une échappatoire, enrichit la compréhension de la réalité en ajoutant une dimension existentielle essentielle
RépondreSupprimerTon argumentaire est très faible. La causalité est un fait dans l’univers donc quel est le point de départ? C’est soit Dieu soit rien ça ne peut être chose. On peut s’imaginer une chose que l’on connaît pas etc, c’est Dieu, appelle ça comme tu veux. Et dire rien c’est aussi que de dire « je me suis levé un matin et 1 milliard d’euros sont apparus comme ça d’un coup sans raisons »
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